Biographie

Née en 1986.

Vit et travaille à Aix-les-Bains (Savoie).

olympelange@gmail.com

olympelange.over-blog.com

FORMATION :

2009 : obtention du Diplôme National d’Arts Plastiques à l’ESAAA (École d’Arts de l’Agglomération d’Annecy).

2011 : Master des métiers de l’enseignement spécialité arts plastiques avec mention
 à l’IUFM-Université de Provence.

2017 : Diplôme d’Infographie obtenu à SupCréa, Grenoble.

PARCOURS :

C’est à l’École d’Art d’Annecy que je développe mon projet artistique autour des thèmes tels le rêve, l’éphémère, la fragmentation, la forme et l’informe, l’abstraction ou encore la mémoire. Afin de donner corps à mon projet, et m’inspirant des Surréalistes, j’utilise le dessin, la vidéo et la photographie.

L’art est le leitmotiv de mon existence. Après un an de professorat en collège où j’ai enseigné les arts plastiques, je décide de me réorienter. D’abord agent d’accueil et de surveillance au Musée Faure d’Aix-les-Bains pendant deux ans, où je ne travaille pas seulement à l’accueil des visiteurs, mais je participe également au récolement décennal, aux montages des expositions temporaires et à la création de commentaires audio à destination des personnes en situation de handicap visuel, je me tourne ensuite vers la Belgique. Á Liège, au sein de la maison d’édition et de production de spectacles vivants Le Corridor, je fais la rencontre de l’artiste et écrivain Patrick Corillon. En tant qu’assistante de projet artistique, je travaille avec lui à la création d’éléments de décor pour ces monologues théâtraux.  Á la suite de cette formidable expérience, et au vue de mon parcours, je m’inscris en infographie à l’école SupCréa de Grenoble, où j’obtiens mon diplôme en juillet 2017.

DÉMARCHE ARTISTIQUE :

Pendant toutes ces années, mon projet artistique n’a cessé d’évoluer, de se transformer, laissant tomber petit à petit la vidéo, et privilégiant le dessin au stylo bille.  Ne représentant plus le rêve comme j’ai pu le faire dans les prémices de mon projet, mais le contemplant de l’intérieur. Examinant son mécanisme, et le retranscrivant sous la forme de dessins automatiques. Tels des cadavres exquis, une forme en entrainant une autre sans pensée préalable.

La photographie n’est pas en reste. M’intéressant au côté éphémère du rêve, au fait que nous essayons de garder le plus longtemps possible en mémoire des fragments, tels des souvenirs, je tente d’immortaliser des morceaux de réalité, contenant si possible une part d’étrangeté. C’est ce que j’ai entamé avec la série « Jeu de Lumières » commencée en 2011 et se poursuivant toujours aujourd’hui. Une autre série me permet d’approfondir le thème du rêve en montrant une réalité déformée : « Images d’un monde flottant ». J’exploite ici une défaillance technique de mon appareil photo qui lors de prise de vue en mode panoramique me propose des images déformées. Le manque ou la surcharge de détails dans une façade de Bâtiment ou bien un paysage conduit l’appareil lors de la production de l’image panoramique, à recombiner les diverses prises de vue avec des défauts de raccords, donnant parfois des résultats assez surprenants et sans trucages. Aujourd’hui, je m’intéresse de plus en plus aux reflets. Cette nouvelle direction me permet de combiner ensemble les notions présentes dans les deux séries précédemment citées. Elle donne lieu à des images porteuses d’une certaine poésie, immortalisant un instant précis, une superposition d’images qui pour moi se rapproche du Haïku, ce poème court japonais retranscription littéraire de l’impressionnisme pictural.